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Pourquoi j’arrête la neuro-ophtalmologie ?

Ce n’est pas une diminution de mon engagement médical, ce temps est réorienté vers la strabologie.

Si vous ne savez pas en quoi consiste la neuro-ophtalmologie, commencez par lire des exemples de cas cliniques ici.

La neuro-ophtalmologie est une spécialité exigeante,  impliquant une grande responsabilité. Chaque consultation se traduit régulièrement par une cascade de correspondances électroniques. De plus, presque tout est urgent face à la majorité des cas qualifiés d'urgents et au très faible nombre de neuro-ophtalmologistes, il est difficile de voir certains patients dans des délais optimaux, ce qui est difficile à vivre.

La médecine, et plus encore la neuro-ophtalmologie, requièrent une compétence, une motivation, un engagement et un dévouement sans faille. Pourtant, face à l'attitude méprisante des pouvoirs publics qui ignorent la valeur de la réflexion médicale, continuer dans cette voie reviendrait à tolérer un harcèlement moral persistant.

Pourtant, cette spécialité - comme bien d’autres qui impliquent une importante réflexion médicale - rend un service inestimable aux  patients, mais aussi à l'économie du pays. Un examen neuro-ophtalmologique bien réalisé permet d'éviter des hospitalisations et des examens superflus. Il conduit aux seules investigations pertinentes, menant au diagnostic et  au traitement approprié.

J’ai la chance d’être en secteur 2 non OPTAM : je fixe librement mes honoraires qui sont donc indépendants des décisions des pouvoirs publics. Je n’ai aucune demande concernant mes honoraires (contrairement aux honoraires des médecins en secteur 1, scandaleusement bas), mais le mépris des pouvoirs publics pour les patients et pour la médecine a déjà mis à terre notre système de santé, et ils s’acharnent à prouver qu’il peuvent faire pire.

La dégradation du système de Santé est organisée en pleine conscience par les pouvoirs publics. Ceux-ci n’œuvrent qu’à améliorer l’apparence d’accès aux soins, bien plus importante à leurs yeux que les soins réels, car  leur but est carriériste et électoraliste. Et ceux qui ont déjà mis l’hôpital à terre (cf le député Valletoux) prétendent sauver la médecine libérale aujourd’hui, quand seul compte leur intérêt personnel. Les ressources dépensées pour améliorer l’apparence d’accès aux soins sont prélevées au détriment des soins réels.